Et si les Sénateurs rachetaient le contrat de Gaborik cet été?

La semaine dernière, les Sénateurs d’Ottawa et les Kings de Los Angeles ont lancé la saison des transactions, en procédant à une d’envergure respectable. En retour de Dion Phaneuf et Nate Thompson, Pierre Dorion obtenait Marian Gaborik et Nick Shore. Évidemment, les noms de Gaborik et Phaneuf sont ceux que l’on retient de cette transaction. Après avoir discuté de la venue de Phaneuf à L.A. dans un autre texte publié la semaine dernière, portons notre attention sur le nouvel attaquant ottavien. À première vue, bien que les partisans des Sens pouvaient être satisfaits du départ de Phaneuf, il y a de quoi questionner l’arrivée d’un attaquant vieillissant, attiré par l’infirmerie et encore payé 3 ans à un salaire qui n’est pas aligné avec le rendement qu’il peut offrir. Dans un récent papier, le journaliste d’Athlétique Eric Duhatschek lance une proposition, qui consiste au rachat du contrat de Gaborik.

Comment ce mouvement coûterait-il?
Comme il l’explique, bien que le salaire moyen de l’attaquant slovaque soit de 4,875 millions $ annuellement pour encore trois campagnes, sont salaire réel variera à la baisse, passant à près de 3 millions les deux dernières saisons. Ce type de contrat est attrayant pour une équipe comme les Sens, qui sont près de leurs sous. Ceci dit, s’il n’est pas en mesure d’offrir un rendement à la hauteur de son salaire, Pierre Dorion ne pourra pas se permettre de monopoliser cette place sous le plafond et pourrait être tenté de le racheter cet été. Avec son salaire à la baisse, la pénalité inhérente à ce rachat ne serait pas énorme. Selon le calculateur de rachat de CapFriendly, les Sens n’auraient qu’à payer le 2/3 de son salaire étalé sur 6 ans. Ils réaliseraient donc une économie nette lors des trois années restantes du contrat de Gaborik et serait pénalisés pour trois années subséquentes au niveau du plafond.

Ce serait un pensez-y bien. Ceci dit, si les Sénateurs décident de liquider le club d’ici la date limite des transactions, ils pourraient bien vouloir garder Gaborik, afin de pouvoir compter sur quelques vétérans pour les prochaines saisons. Mais, avec son récent pedigree, on peut comprendre que l’ancien du Wild, des Rangers, des Blue Jackets et des Kings est un candidat de choix à un rachat de contrat. La question n’est donc peut-être pas si, mais bien quand cela arrivera.

Statistiques générées le 2018-02-18 14:47:05