Face aux rumeurs d’échanges, Mike Hoffman tente de faire front

Toujours englués dans les profondeurs de la Ligue, les Sénateurs d’Ottawa risquent d’être actifs sur le marché des transactions et l’un des noms qui revient le plus souvent, c’est celui de Mike Hoffman. Auteur de 24 points (9 buts, 15 assistances) en 37 matchs cette saison, l’ailier ontarien est notamment annoncé sur le radar des Blues de St. Louis, une escouade en quête de profondeur offensive en vue des Séries. En parallèle, d’autres formations, telles que les Oilers ou les Hurricanes ont également été citées comme de possibles points de chute pour l’attaquant.

Un contexte forcément particulier pour le joueur, qui sait désormais que son avenir dans la capitale est incertain. Outre la situation sportive, les doutes initiés par les sorties fracassantes du propriétaire Eugene Melnyk sur la santé économique de l’équipe (possibilité d’un déménagement, besoin de réduire la masse salariale…) viennent également rajouter de nouvelles incertitudes. Lié aux Sens pour encore deux autres saisons (5,187 M$ annuels jusqu’en 2020), l’avant de 28 ans possède le profil idoine pour permettre à son équipe de capitaliser sur sa valeur, tout en lâchant du lest financièrement. Aussi, ces bruits de couloirs incessants perturbent-ils le natif de Kitchener?

« C’est quelque chose qui est évoqué, dont on parle » a-t-il indiqué à Ken Warren, du Ottawa Sun. « Tu essaies d’en faire abstraction autant que tu peux, mais c’est impossible de le faire à 100%. Ça fait partie du business, et ce sont des choses qui arrivent. C’est quelque chose qu’en tant que joueur tu ne peux pas contrôler. »

Si Hoffman tentent donc d’ignorer les spéculations qui l’entourent, reste que ses performances récentes semblent quelque peu affectées par ces doutes. À l’heure actuelle, notre homme reste sur une séquence de 13 matchs sans marquer, sa dernière réalisation remontant au 1er décembre dernier, contre les Islanders. Un passage à vide inquiétant, qui témoigne également des difficultés collectives rencontrées par une équipe des Sénateurs à la dérive. En attendant une éclaircie, l’ailier doit donc faire le dos rond:

« Le meilleur moyen de composer mentalement avec les rumeurs des transactions, c’est de se dire qu’il faut y aller et faire son travail » explique-t-il. « Nous n’évoluons pas avec la confiance ou avec le style nécessaires pour être une bonne équipe, mais il est évident qu’on ne va pas jouer en ignorant le match et en pensant aux échanges. »

Une attitude qui, à défaut de lui faire retrouver son meilleur niveau, devrait au moins permettre à Hoffman d’enchaîner les parties en attendant d’en savoir plus sur son avenir.

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