James Reimer en donne pour leur argent aux Panthers

En 2016, on a signé le gardien de but James Reimer chez les Panthers de la Floride pour 2 raisons bien précises.

La première raison, c’est parce que Roberto Luongo ne rajeunit pas au fil des ans. Le portier québécois a soufflé ses 38 bougies le 4 avril dernier et bien qu’il lui reste encore 4 autres saisons après celle-ci, on doute que le gardien #1 des Panthers termine cet énorme contrat qui lui a été accordé au moment où il s’alignait pour les Canucks de Vancouver.

L’autre raison pour laquelle on a donné un contrat de 5 ans d’une valeur totale de 17 millions à Reimer, c’est parce que ce dernier a prouvé qu’il était un bon gardien #2 pouvant prendre la charge d’un gardien de #1 de temps à autre. Présentement, c’est ce qu’il fait depuis que Luongo est tombé au combat au début du mois de décembre et Reimer répond aux attentes des Panthers.

Malgré un début de saison décevant, il s’est repris de belle façon en présentant une fiche de 7-3-1 depuis la blessure du gardien québécois. Non seulement il aligne les victoires, mais il a inscrit son 2e jeu blanc de la saison hier soir, son 2e en 3 matchs, ce qui venait conclure de belle façon l’année 2017 pour le vétéran de 29 ans.

Après l’épisode « Tom Rowe », les Panthers ont décidé de réembaucher Dale Tallon à la tête de l’équipe, mais les dégâts laissés par Rowe sont encore bien présents. Néanmoins, même s’ils ne sont pas du portrait des séries présentement, les Panthers affichent un dossier de 6-3-1 à leurs 10 dernières rencontres et c’est notamment grâce au brio du 1er trio formé de Jonathan Huberdeau, Aleksander Barkov et Nick Bjugstad, mais également en grande partie grâce à celui du gardien Reimer. La troupe de Bob Boughner se situe tout juste devant le Canadien avec une récolte de 39 points en 38 rencontres, mais quand même à 5 points de la dernière place donnant accès aux séries qui est détenu par les Islanders de New York.

Si Reimer parvient à maintenir le rythme et à tenir le fort pendant l’absence de Luongo, les Panthers pourraient se hisser dans le portrait des séries, ce qui n’augure pas bien pour des formations comme les Canadiens, les Penguins, les Islanders, les Hurricanes et les Flyers qui devront se battre jusqu’à la toute fin s’ils veulent prendre part au tournoi du printemps.

[STATS]4862[/STATS]