Semyon Varlamov donne de ses nouvelles

La saison de l’Avalanche du Colorado a été incroyablement désastreuse pour l’organisation et donc, très difficile à vivre pour les joueurs. C’est fut notamment le cas pour Semyon Varlamov, le gardien titulaire des Avs, que l’on a pas revu sur la glace depuis le 17 janvier dernier, après une énième défaite (6-4), face aux Blackhawks de Chicago. Ce soir-là, le portier russe a encaissé 5 buts, sur 26 tirs reçus, postant un pourcentage d’arrêts de .808. Une soirée galère de plus dans une campagne où le cerbère a compilé les pires statistiques de sa carrière, allouant 3,38 buts en moyenne, pour un ratio de tirs stoppés passant sous la barre des 90%, à .898… En seulement 24 rencontres.

Varlamov a donc peu joué, et s’il n’a pas été aidé par une défensive calamiteuse, force est de constater qu’il n’a pas non plus bien joué. Finalement, c’est par un passage sur la table d’opération que l’ancien des Capitals a mis un terme à son exercice, subissant deux interventions chirurgicales (une pour chaque hanche) à la fin du mois de janvier. Depuis, l’heure est à la rééducation, que le gardien traverse en pensant déjà à la prochaine campagne, comme il l’a expliqué à Terry Frei, du Denver Post:

« Ça va faire bientôt deux mois après la première opération et six semaines après la deuxième, donc je me sens bien » a-t-il lancé. « Je suis plutôt positif à propos de ces interventions, par rapport à la façon dont les médecins ont pris soin de moi, comment tout a été fait. Désormais, c’est juste une longue rééducation et ça se passe assez bien. Je suis sûr que ces problèmes sont derrière moi, et je suis impatient d’avoir droit à un nouveau départ en septembre. Je serais prêt, c’est sûr à 100%. »

Sur ses 24 apparitions cette année, Varlamov n’a totalisé que 6 victoires. Logiquement, la lassitude est donc bien présente dans l’esprit du gardien de l’Avalanche, qui tente de s’en défaire à travers sa période de convalescence:

« C’était une saison vraiment frustrante, pour nous tous, pour l’équipe, pour moi » a-t-il ajouté. « Je ne voulais pas finir la saison au milieu de tout ça. Ç’a été une longue année, mais j’essaie de rester positif chaque jour. Et l’an prochain, ça ira forcément mieux. Pour l’instant, tout est une question de rééducation. »

Au sein de cette équipe en reconstruction, rien n’indique toutefois que Varlamov soit particulièrement désiré. Récemment, nous vous indiquions qu’il était peu probable de voir le cerbère être proposé sur le marché des transactions. En effet, son historique de blessures, sa baisse drastique de niveau et son lourd, lourd contrat (5,9 M$ par an jusqu’en 2019) sont autant de raisons qui le rendent quasiment inéchangeable.

En revanche, le Russe semble être un candidat tout désigné pour le poste de gardien exposé par les Avs au prochain repêchage d’expansion, alors que le jeune Calvin Pickard a été un peu plus en vue cette saison. Le profil à risque de Varlamov devrait inciter les Golden Knights à passer leur chemin. Toutefois, tout cela donne l’impression que notre homme est de plus en plus perçu comme le gardien par défaut d’une équipe du Colorado à la dérive, enchaînée à son mauvais contrat. Au-delà des bruits de couloirs, le natif de Samara espère faire mentir cette assertion l’an prochain:

« Il y a beaucoup de rumeurs dans la LNH en ce moment, genre ‘échangez ce gars-là’, ‘échangez celui-là’, ‘échangez tout le monde’… » a-t-il avancé. « Personne n’est satisfait de cette campagne. Bien sûr, moi aussi j’ai entendu les rumeurs, mais ce ne sont que des rumeurs. Je veux jouer pour cette équipe, pour cette organisation et je suis vraiment fier de tout ce qu’on a pu faire par le passé — pas cette année, mais les années d’avant. Et j’attends avec impatience ce nouveau départ en septembre. »

Alors, pensez-vous que Semyon Varlamov sera en mesure de rebondir dans les Rocheuses?

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