Quel est le meilleur endroit pour Rasmus Dahlin?

Alors oui Rasmus Dahlin est un joueur hors du commun. Oui, il sera aux Jeux olympiques avec son pays dans quelques jours alors qu’il n’a que 17 ans. Oui, il fait fantasmer bon nombre de franchises par son niveau incroyable. Oui, il va jouer dès le 1er octobre prochain dans la LNH. Mais ou ?

Comme l’étudie Hampus Duvefelt , le jeune suédois est pétri de talent. Le futur Erik Karlsson ou Nicklas Lidström (c’est au choix) a énormément de talent, tellement qu’il ne fait plus aucun doute maintenant qu’il sera choisi en tout premier lors de la séance du repêchage 2018.

Cette donnée établie, ou est-ce que ce jeune homme pourra s’épanouir et trouver le succès le plus rapidement? En analysant le classement actuel, il est possible de voir quelles sont les 6 franchises qui ont le plus de chances de le voir arriver dans leur équipe.

– Coyotes de l’Arizona

Si une chose est certaine, c’est que les Coyotes pourraient bénéficier énormément de l’apport d’un tel joueur. Avec la présence dans ses rangs (pour le moment en tout cas) d’un certain Oliver Ekmann-Larsson, Dahlin disposerait alors d’un compatriote qui est déjà rompu à l’exercice de la grande ligue. Son expérience et son talent offensif permettraient à Dahlin de ne pas subir immédiatement la pression d’être le défenseur numéro 1 de l’équipe et lui permettrait de rentrer en douceur dans la ligue. L’absence totale d’objectif à court terme assurerait également au jeune suédois de ne pas ressentir une énorme pression sur ses épaules, ce qui ne serait pas le cas dans le cadre d’un repêchage par une équipe canadienne.

– Sabres de Buffalo

L’équipe ne va nulle part, malgré quantité de talent dans cette équipe. Avec les Jack Eichel et Rasmus Ristolainen notamment, les Sabres sont assurément parés pour le futur. Le duo scandinave que composeraient les deux Rasmus serait évidemment très alléchant. Ajouté à cela un entraîneur qui a de l’expérience en tant que défenseur offensif (Phil Housley) et cette combinaison peut être celle qui va permettre à Buffalo d’enfin voir la lumière au bout du tunnel.

– Sénateurs d’Ottawa

Décidément, il ne fait pas bon être un défenseur suédois numéro 1 dans son équipe. Après Ekmann Larsson, c’est l’équipe d’Erik Karlsson qui se voit attribuer la chance de pouvoir disposer du jeune prodige. L’avenir de la franchise est incertain, ainsi que celui de son capitaine. Il est fort probable qu’en cas d’arrivée du jeune Dahlin, l’équipe en profite pour échanger son défenseur numéro 1 et capitaine. Dans une équipe qui a un fort passé suédois (Bonjour Daniel Alfredsson) Dahlin deviendrait immédiatement une figure de proue. Suffisant pour relancer la franchise en très nette perte de vitesse ?

– Canucks de Vancouver

Si une équipe a désespérément besoin d’un défenseur numéro 1, c’est bien l’équipe de Vancouver. Alors que l’offensive semble promise à un bel avenir, les différents choix effectués en défensive par les Canucks ne se révèlent pas payants pour le moment(Olli Juolevi, Jordan Subban, etc). Il faut donc pour accompagner Brock Boeser et Bo Horvat un défenseur dominant. Et qui de mieux qu’un autre Suédois pour prendre la relève des fameux jumeaux Sedin. Les deux joueurs qui n’ont pas annoncé leurs intentions pour la suite de leurs carrières ont marqué la franchise. Après Naslund et les Sedin, Vancouver bénéficierait énormément de l’arrivée d’un tel talent à la défensive. Cependant, dans cette ville qui attend désespérément une coupe Stanley, la pression serait énorme sur les épaules d’un jeune homme de seulement 18 ans. Pas sûr que cela soit pour la meilleure solution.

– Panthers de la Floride

« Abondance de bien ne nuit pas ». L’adage serait ici tout trouvé tant l’addition de Dahlin avec un joueur déjà établi comme Aaron Ekblad serait déterminante pour le développement de l’équipe. Avec Aleksander Barkov et Jonathan Huberdeau devant, Rasmus Dahlin et Ekblad en défense, les joueurs de la Floride n’auraient plus aucune excuse pour se qualifier sur une base régulière en série. C’est peut-être même la pièce manquante pour enfin permettre à cette franchise de se stabiliser en haut du classement.

– Canadien de Montréal

Si la pression est grande, que dire en cas d’arrivée à Montréal? Auteur d’une saison catastrophique, l’équipe peut récupérer un grand espoir, voir un joueur générationnel. La déception venant de l’absence probable en série du printemps de l’équipe aux 24 coupes Stanley serait grandement gommée par l’arrivée d’un tel talent. Avec le développement de jeunes comme Victor Mete ou Charles Hudon, et la présence de joueurs dominants comme Carey Price et Shea Weber, Montréal bénéficierait assurément de cette arrivée qui lui permettrait notamment de calmer ses fans en furie. Cette arrivée permettrait aussi sûrement à Marc Bergevin de conserver sa place en tant que dirigeant de la franchise, car cela relancerait un cycle, dont les résultats seront normalement plus en adéquation avec les attentes démentielles de leurs partisans.

– Red Wings de Détroit.

À égalité de point avec Montréal actuellement, Détroit bénéficierait assurément d’un grand défenseur suédois. Depuis le départ du grand Lidström, Détroit pèche notamment par l’absence de défenseur numéro 1. Si Niklas Kronwall ainsi que Mike Green se sont succédé à ce poste, aucun n’a pu combler le trou laissé par l’ancien numéro 5. La tradition scandinave de l’équipe, et les nombreux joueurs présents dans l’effectif aideraient sûrement le jeune à s’intégrer très rapidement au sein de « Hockeytown ».